Pour clôturer notre petit voyage dans le Québec avec Barbara Moudille et Gauthier, Marlène et Jérémy, on avait prévu de faire du chien de traîneau. Ce moment était très important pour moi, car il faisait partie de ma liste d'expériences à vivre au Canada. Depuis que j'ai lu
Croc blanc et surtout
L'appel de la foret, je rêve parfois de la vie de trappeur et d'attelage de chiens. Mais j'avais aussi un peu d’appréhension... Est ce que les chiens ne sont pas malheureux ou exploités à tirer un traîneau?
Quand on arrive au chenil, on est surpris par le grand nombre de chiens. Plus d'une centaine! Ils grognent, crient, hurlent comme des loup. On remarque que tous ont creusé un petit trou dans la glace pour s'y abriter et dormir, et que pratiquement aucun n'utilisent les petites niches.
Autre surprise, malgré leur air impressionnant et leur ressemblance avec des loups, les chiens sont friands de caresses.
Une fois l'attelage monté, c'est parti pour une ballade dans la forêt. On se rend vite compte que les chiens adorent tirer le traîneau. Au moindre arrêt, ils aboient et gémissent pour repartir. Parfois, ils essayent même de repartir sans notre autorisation!
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Barbara et Moudille |
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Gauthier |
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Romain et moi |
On est une équipe de deux par traîneaux. L'un dirige, debout à
l'arrière, l'autre est assis et profite du paysage enneigé de la forêt. Faire du traîneau n'est pas de tout repos, on est un acteur à part entière, et non un simple spectateur. Il faut pousser le traîneau et diriger les chiens.Ces efforts nous permettent de ne pas avoir froid durant ce voyage.
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Pour finir, un petit câlin aux chiots du chenil! |
C'était un très beau moment qui je pense nous a tous marqué!